Il
était une fois dans une ville
De
chants, de couleurs et d'éclats
Où
d'un amour malhabile
Une
petite fille germea.
C'était
pourtant en plein mois d'Aout
Qu'était née la blonde Églantine
Mais le soleil était dissout
Elle ouvrit les yeux sur la bruine.
Qu'était née la blonde Églantine
Mais le soleil était dissout
Elle ouvrit les yeux sur la bruine.
Autour
d'elle régnait un monde
de
briques rouges et de ciel bleu,
de
bourgeons de roses rubicondes
que
l'on piquait dans ses cheveux.
Pour
une raison qui échappait
aux médecins et météorologues
Seule
entre tous, elle admirait
la
teinte grisâtre du Smog.
Creve
les flaques
du
bout de tes talons Eglantine.
Les
couleurs
s'estompent
dans une valse saline.
Le
brouillard
Ne
pourra pas planter ses racines.
Il
passera
Pour
que jamais la vie ne décline.
On
essaya de la guérir
de
cette attirance outrage
Mais
avec du lait sans mentir
Dans
l'thé elle cachait des nuages.
Elle
faisait le désespoir
par
son envie irrationnelle.
D'aucun
ne pouvant concevoir
qu'aux
gouttes de pluie elle soit fidèle.
Un
jour qu'elle jouait au jardin
(
tentative vaine de ses parents
pour
la faire sauter dans le bain
du
grand bonheur environnant )
En
écartant quelques branchages,
une
rencontre vint l'éclabousser.
Cachée
à l'abri des feuillage,
Eglantine
croisa Barnabé.
Creve
les flaques
du
bout de tes talons Eglantine.
Les
couleurs
s'estompent
dans une valse saline.
Le
brouillard
Ne
pourra pas planter ses racines.
Il
passera
Pour
que jamais la vie ne décline.
Souvent
a six ans, les gamins,
comme
animaux de compagnie,
désirent
un hamster ou un chien.
Pas
un nuage gorgé de pluie.
Avec
un sourire enchanteur
Englantine
s'attacha pourtant
a
des volutes de vapeurs
regroupées
dans un corps de vent
Barnabé
était un morceau
de
brouillard arraché au voile
du
ciel qu'Eglantine trouvait beau
paré de gris et puis d'étoiles.
Tout
deux devinrent inséparables
complices,
souriant, silencieux.
Personne
ne voyait l'ineffable
amour
caché sous leurs yeux.
Creve
les flaques
du
bout de tes talons Eglantine.
Les
couleurs
s'estompent
dans une valse saline.
Le
brouillard
Ne
pourra pas planter ses racines.
Il
passera
Pour
que jamais la vie ne décline.
Eglantine
veillait au grain
son
Barnabé a fleur de peau,
enroulé
autour de son sein
comme
l'on porte un vieux manteau.
Personne
ne perçut jamais
la
fumée sombre et amicale
qui
toujours la protégeait,
qu'elle
aille bien, qu'elle aille mal.
Au
cœur de cette joie obligée
Eglantine
cachait sous sa couette,
la
fumée bleue de Barnabé
recueillant
ses larmes secrètes
Lorsque
les pleurs fleurissait
jetant
le bonheur aux orties,
les
nuées douces l'envahissait
autorisant
les chutes aussi.
Creve
les flaques
du
bout de tes talons Eglantine.
Les
couleurs
s'estompent
dans une valse saline.
Le
brouillard
Ne
pourra pas planter ses racines.
Il
passera
Pour
que jamais la vie ne décline.
Eglantine
est devenue femme
dans
cette joie obligatoire
plus
heureuse au fond de son ame
de
pouvoir etre au desespoir.
La
marre de nos chagrins
si
elle reste trop longtemps captive
dans
les petales de nos destins
Nous
noie plus surement que l'eau vive
Alors
cultivez en vos cœurs,
comme
Eglantine si vous pouvez,
une
place pour la brume des erreurs
Barnabé
peut les effeuiller...
avril 2013
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